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 nevelena

link 14.11.2010 8:30 
Subject: быть прописанным по адресу
В поиске ничего не нашла.
Перевожу справку по месту жительства.
Справка выдана в том, что ХХХ действительно прописан и проживает по адресу.
если кто сталкивался, спасибо за подсказку

 Lena2

link 14.11.2010 16:17 
Может быть

X est enrégistré à l'adresse ci-dessous où il vit effectivement

 Denisska

link 14.11.2010 18:06 
ЕМНИП, во Франции это называется domicilié(e), а института прописки там вроде нет

 Lena2

link 14.11.2010 18:31 
прописки, конечно нет, но мне кажется, что лучше передать специфику российской действительности, тем более в официальном документе. Именно данную фразу, я не переводила, но в многочисленных документах слово "прописка" я переводила как "enregistrement" (простите за ошибку в предыдущем посте, без аксана). Конечно, вы правы в том смысле, что в соответствующем фр. документе будет domicilié.
Про прописку уже обсуждали
http://forum.lingvo.ru/actualthread.aspx?bid=21&tid=93087&hl=��������

 2010

link 14.11.2010 18:41 
В русско-французском юридическом словаре издательства ABYY Press 2009 г. я не нашла слов прописать, прописка.
Иметь официальное место жительства - être domicilié (e)
Проживать постоянно - vivre en permanence
Фактически находиться независимо от местожительства - résider

X est domicilié à l'adresse suivante: .... où il vit en permanence.
L'adresse est enregistrée à un fichier ..., par exemple (à mon humble avis..)

 Lena2

link 14.11.2010 18:51 
так прописки и в России теперь нет и называется это постоянная регистрация, но в выданных раньше документах она же есть.

 congelee

link 14.11.2010 20:01 
Она и в выданных недавно документах все равно есть. :)

 Tante B

link 14.11.2010 20:48 
congelee, а Вы видели эти документы?
На штампе надпись "ЗАРЕГИСТРИРОВАН".

 Gallo

link 15.11.2010 16:56 
Суть-то, та же

 Elenacool

link 16.11.2010 13:10 
Мне кажется в нашем российиском контексте- domicilié à - больше соотвтетсвует проживающий по адресу фактически, а enregistré - прописан...

 2010

link 25.11.2010 19:31 
26 novembre 2010

Lettre de Russie
Ce tampon noir qui pèse sur les Russes

Bonne nouvelle ! Désormais, les Russes vont pouvoir se déplacer dans toute la Fédération presque aussi librement que les Européens dans l'espace Schengen. Selon une nouvelle loi publiée le 17 novembre, l'enregistrement a été allégé.

L'enregistrement, c'est ce petit tampon noir qui, apposé depuis quatre-vingt quatre ans sur le passeport intérieur, régit la vie des Russes. Renforcé par Staline en 1932 pour empêcher la migration des paysans affamés vers les villes après la collectivisation des terres, il a traversé les âges et reste de mise quand bien même les règles de son obtention ont été assouplies.

Exigé dans les hôtels, à l'hôpital, par l'employeur, à la banque, pour l'achat d'une voiture, pour voter, le tampon noir sur le passeport intérieur est une sérieuse entrave à la liberté. Il est avant tout un sérieux frein à la mobilité de la main-d'oeuvre. A l'heure où le gouvernement ne veut plus financer à perte les 400 villes " mono-industrielles ", héritées de l'URSS - quand une usine ou un combinat occupe 25 % de la population en âge de travailler -, dénouer ce fil à la patte des travailleurs était indispensable.

C'est quasiment fait. A partir du 1er janvier 2011, les résidents des régions russes où le chômage mord (l'Oural, l'extrême orient, le nord du Caucase) pourront s'installer provisoirement dans les riches métropoles (Moscou, Saint-Pétersbourg, Ekaterinbourg) sans perdre de temps en démarches administratives.

Si le changement d'adresse est provisoire (de trois mois à trois ans), il suffira d'en informer le service des migrations (FMS), un organisme dépendant du ministère de l'intérieur, en envoyant les justificatifs requis par la poste ou par courriel.

Heureux ceux qui sont dispensés de se rendre au FMS ! Adieu les files d'attente, les questions intrusives, le renvoi de guichet en guichet... Car la visite au FMS, présent dans chaque commissariat de quartier, n'est pas une partie de plaisir.

Oksana, la quarantaine, se souvient encore de son passage dans l'un des bureaux du FMS à Moscou. Elle était venue enregistrer une amie qu'elle hébergeait. ....

Il y a une mauvaise nouvelle : le nouveau dispositif ne concerne que les domiciliations provisoires. La procédure à suivre pour la domiciliation permanente reste pratiquement inchangée et il faudra toujours passer par le FMS pour recevoir le sacro-saint coup de tampon.

Le tampon conditionne le versement des aides sociales, l'inscription des enfants à l'école et les soins de santé. Avec des résultats parfois tragiques. Il y a quelques jours, Daria Makarova, une jeune maman de Novosibirsk (Sibérie), a perdu son fils Maxime, 8 mois, faute de soins, car les hôpitaux proches du domicile ont refusé de prendre le petit patient, victime d'un problème respiratoire. Maxime ne pouvait être traité que là où il était inscrit, à 60 kilomètres du domicile de ses parents. Il est décédé dans l'ambulance qui roulait au pas dans les bouchons.

" Ce genre de cas est rare. En général, les médecins sont souples sur l'enregistrement ", précise Svetlana Ganouchkina, qui dirige l'ONG russe Action civique. Les problèmes de tampon, Svetlana connaît. Son association aide les migrants internes à se mouvoir dans le labyrinthe administratif. Comme ces mères tchétchènes qui ont quitté il y a des années la petite république en guerre pour s'installer à Moscou et qui ne reçoivent plus les allocations familiales, car elles sont restées enregistrées là-bas. S'inscrire dans la capitale est très difficile. Moscou, " la rassasiée ", comme on dit ici, est parcimonieuse sur les permis de résidence de longue durée.

Aujourd'hui Svetlana s'occupe du cas de T... un citoyen russe originaire de Bakou (autrefois en URSS, aujourd'hui en Azerbaïdjan). Installé à Moscou depuis trente ans, il n'a pas le tampon. " Il souffre d'un cancer et a besoin de médicaments. Or l'hôpital de son quartier refuse de les lui donner parce qu'il n'a pas l'enregistrement moscovite ", explique-t-elle. Elle appelle les services sociaux : " Faites quelque chose, nous ne sommes pas des bêtes ! "

Nadejda, journaliste, la trentaine, a opté pour la facilité. Venue il y a sept ans dans la capitale, elle est restée enregistrée dans sa ville natale de Samara (à 1 098 km au sud) où elle se rend pour voter. S'inscrire à Moscou ? Trop compliqué ! Pour les soins de santé, un enregistrement " bidon " a suffi. En payant 113 euros, elle s'est procuré un faux tampon, valable quatre ans, auprès d'une des multiples sociétés de service qui prospèrent à Moscou. " L'enregistrement je suis contre, c'est la porte ouverte à la corruption ", précise-t-elle.

Le faux tampon adoucit la vie de dizaines de milliers de migrants, internes ou venus des ex-républiques soviétiques. Mais il ne résistera pas à une vérification poussée des policiers. Tania, une travailleuse clandestine venue de Moldavie, déplore être souvent contrôlée dans le métro de Moscou : " Un grand merci à la corruption, un petit billet et le faux devient vrai ! "

Marie Jégo Сourriel : jego@lemonde.fr

© Le Monde

 

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